100

Judo Canada

1924 -2024

Chers membres de Judo Canada

L’année 2024 marquera le 100e anniversaire du début du judo organisé au Canada, qui a débuté avec la création du Tai Iku Dojo par Shigetaka ” Steve ” Sasaki à Vancouver en 1924.
Judo Canada encourage tous les organismes, clubs et judokas individuels à appuyer la campagne 100 que nous célébrerons tous ensemble.

1924

Shigetaka Sasaki tenant une coupe et un trophé d'équipe remportés lors d'un tournoi à Seattlee en 1930. De nombreuses rencontres amicales entre judokas de Vancouver et de Seattle ont lieu dans les années 30. © Musée national Nikkei - Fonds de la famille Shigetaka (Steve) Sasaki

Fondation du 1er Dojo permanent le Tai Iku

Extrait du livre Judoka, L’histoire du judo au Canada,2019:

« À titre de « père du judo canadien », Steven Shigetaka Sasaki mérite une mention spéciale dans tout ouvrage historique consacré au sport…»

« Shigetaka Sasaki arrive au Canada en 1922 avec le grade de 2e dan. Au Japon, il enseignait le judo à l’école secondaire de Yonago. Bien qu’il reconnaisse une certaine pratique de la discipline en Colombie-Britannique, il juge que l’enseignement se fait au petit bonheur. Il réunit donc la communauté japonaise de Vancouver pour sonder l’intérêt. Pendant toute une année, Sasaki planifie, organise d’autres réunions, forme un groupe d’intéressés et sollicite des commanditaires. En 1924, il ouvre son premier dojo.

Comme pour toute entreprise lancée à partir de rien, les choses ne vont pas sans peine. Il faut d’abord trouver une salle d’entraînement. Au début, les leçons se donnent dans la salle de séjour – haute de plafond – d’un des commanditaires, M. Kanzo Ui. On ne sait pas si ce dernier suit lui-même les leçons. La maison est située au 500, rue Alexander, à Vancouver. Le tatami a été acheté avec l’argent amassé par un autre commanditaire, M. Ichiji Sasaki, propriétaire d’un restaurant de sushi. Le dojo Tai Iku de Vancouver est né.»

L’expansion

La salle de séjour de M. Ui n’abrite pas longtemps le dojo Tai Iku. En quelques mois, les Vancouverois d’origine japonaise sont si nombreux à s’inscrire qu’on doit trouver un nouveau local. Ce qui est fait, rue Powell.

Il en coûte 0,30$ aux élèves adultes, 0,10$ aux garçons et 0,05$ aux filles pour fréquenter le dojo. On ignore aujourd’hui si ce tarif est alors perçu à la séance, à la semaine ou mois. Chose certaine, les revenus sont si minimes que Sasaki doit puiser dans son argent personnel pour payer les frais courants, loyer, électricité et eau. Loin d’être rentable, l’entreprise sombrerait probablement sans les commanditaires qui finissent par assumer une partie du fardeau financier. Parmi eux se trouve le bienfaiteur principal du club, Etsuji Morii, homme d’affaires et judoka.

Le même scénario « sans but lucratif » se répètera tout au long de cette période d’expansion. L’enracinement et l’épanouissement du judo s’accomplissent pour le plaisir. Non seulement les professeurs ou maîtres, l’un après l’autre, répandent « la bonne nouvelle » bénévolement, mais ils doivent même débourser de leur poche pour ce privilège, comme le démontre l’aventure de Shigetaka Sasaki dans l’établissement du premier dojo permanent. Sans doute sont-ils alors portés par l’esprit du seiryoku zenyo et du jita kyoei – efficacité maximale et prospérité mutuelle.

En 1927, un autre club voit le jour à Steveston, en Colombie-Britannique. Les instigateurs du projet, Tomoaki Doi, directeur du programme jeunesse et professeur de judo, et M. Takeshi Yamamoto sollicitent l’aide de Sasaki. Malgré l’horaire chargé que lui impose la gestion de son entreprise et la direction d’une organisation naissante, Sasaki se rend à Steveston deux fois par semaine. Le dojo Steveston devient donc une filiale du dojo Tai Iku de Vancouver. D’autres filiales ouvrent à Kitsilano, Fairview, Haney, Mission, Woodfibre et, sur l’île de Vancouver, Chemainus, Victoria et Duncan. Sans relâche, Sasaki s’implique personnellement dans l’enseignement ou en persuade d’autres de s’engager. Whonnock et Hammond ont, elles aussi, leur dojo.
Parmi les senseis de l’époque se trouvent Atsumu Kamino (Kitsilano), Tomoaki Doi (Steveston), Masatoshi Umetsu (Fairview), Eiichi Hashizume et Yoshitaka Mori (Mission), Tomutsu Mitani et Kasuta Ryoji (Haney), Frank Mukai (Tai Uku), Shigeo Nakamura (Duncan), Mitsuyuki Sakata et Genishiro Nakahara (Chemainus), Kametaro Akiyama (Victoria) et Satoru Tamoto (Woodfiber). De leur côté, tous les judokas sont d’origine japonaise, soit isseis (né au Japon), soit niseis (nés au Canada d’immigrants japonais). Mais cela changera à partir de 1932. »

En bas à gauche, le gendarme Ferguson, en judogi

« La GRC

La GRC s’adresse à Shigetaka Sasaki en 1932, dans l’intention de faire initier ses officiers au judo. Conscient de la percée que pourrait connaître sa discipline au pays grâce à cette opportunité, Sasaki décide de prendre lui-même en main l’entraînement des officiers. S’établit alors, entre le sensei et la GRC, une relation étroite qui servira Sasaki en maintes occasions.

Cette année-là, en février, un tournoi de judo a lieu à Vancouver auquel assiste le directeur du détachement local de la GRC. L’homme est si impressionné par la démonstration qu’il demande à Ottawa la permission de remplacer la boxe et la lutte par le judo dans l’entraînement des officiers. Avec la bénédiction d’Ottawa, on s’adresse à Sasaki. C’est ainsi que 11 officiers commencent à s’entraîner deux fois par semaine au gymnase du détachement, 33, rue Heather. C’est vraisemblablement la première fois qu’on enseigne le judo à des personnes de race blanche en sol canadien. La même année, Sasaki se rend au Japon pour étudier sous la direction Kyuzo Mifune, 7e dan en Kodokan et instructeur en chef. Il est promu au 3e dan. »

Pour plus d’histoire :

Temple de la renommée des sports de la Colombie-Britannique

Judo Colombie-Britannique

Centre Nikkei Place – Bulletin du Musée national canadien japonais ISSN#1203-9017 Été 2002, Vol. 7, n° 2 – Une histoire du Steveston Judo Club par Jim Kojima :

Le théâtre Steva mentionné dans l’infolettre Une histoire du Steveston Judo Club (A History of the Steveston Judo Club)

Steveston Dojo aujourd’hui

Fondé en 1944, le club Vernon est le plus ancien encore en activité au Canada. Son fondateur, Yoshitaka Mori, était un ancien résident de Mission (C.-B.)

Vernon Judo Club aujourd’hui

Judoka, L’histoire du Judo au Canada, 2019

1932

Première viste de Maître Jigoro Kano au Canada

Extrait du livre Judoka, L’histoire du judo au Canada,2019:

Toujours en 1932, le dojo Tai Iku de Vancouver reçoit la visite du fondateur, Jigoro Kano, en route vers le Japon après avoir assisté aux Jeux olympiques de Los Angeles. Le maître rebaptise l’établissement Kidokan, « maison de l’énergie intrinsèque ». Tous les dojos de la Colombie-Britannique deviennent des filiales du Kidokan, ce qui représente un grand honneur pour le jeune club. Pour ajouter au prestige de l’événement, le maître Kano décerne des ceintures noires honorifiques à trois membres du club : Eichi Kagetsu, Gentaro Isobe et Toshiaki Sumi. Les récipiendaires n’ayant jamais disputé de tournois, il s’agit là de titres honorifiques spéciaux créées par le maître en hommage à la contribution de ces membres sur les plans financier, intellectuel, spirituel et physique.

An Outdoor Group Portrait of Estsuji Morii, Dr Jigaro Kano, Mr Kamino and a Jigoro Kano Visit 1932 Large Group of People in Front of the Exterior of a Building.
Un portrait de groupe en plein air d'Estsuji Morii, du Dr Jigaro Kano, de M. Kamino et d'un grand groupe de personnes devant l'extérieur d'un bâtiment.

Pour plus d’histoire :

Eikichi Kagetsu

Jigoro Kano a de nouveau visité Vancouver en 1937 :

Musée national et centre culturel de Nikkei

Visite du prince Chichibu au Canada 2

Shigetaka (Steve) Fond de la famille Sasaki

Master Jigoro Kano visit to Canada
Date: 1937 – 1939 Cette collection se compose de deux bobines de film 16 mm. Les films documentent la visite du prince Chichibu et de la princesse Chichibu à Vancouver les 29 et 30 mars 1937. Un film met en lumière Powell Street, Steveston et les bateaux de pêche canadiens d'origine japonaise. Un autre film se déroule en 1939 et montre la communauté canadienne d'origine japonaise se réunissant pour accueillir la visite royale du roi George VI et de la reine Elizabeth. Ces films montrent également des membres éminents de la communauté canadienne japonaise, notamment Etsuji Morii, Shigetaka (Steve) Sasaki, Tsutae Sato et Eikichi Kagetsu. Ce film documente également la visite de Kano Jigoro à Vancouver. Kano est le père du judo. Morii et Sasaki lui font visiter la ville. Ce film montre également un tournoi de Judo.

Le paquebot Heian Maru vu dans la vidéo et qui est la sœur du paquebot Hikawa Maru lieu du décès de Maître Jigoro Kano

Hikawa Maru

Judoka, L’histoire du Judo au Canada, 2019

1956

1st Logo of Judo Canada in 1960 - 1er logo de Judo Canda en 1960
Premier symbole de Judo Canada (1960). Frank Hatashita préside l’organisme.

Création de la Canadian Kodokan Black Belt Association (CKBBA)

Extrait du livre Judoka, L’histoire du judo au Canada,2019:

« En février 1942, le Cabinet fédéral promulgue une loi qui enclenche une période honteuse de l’histoire canadienne. Cédant à la paranoïa, le gouvernement ordonne que quelque 22 000 personnes d’origine japonaise soient expulsées de leurs foyers si elles résident à l’intérieur d’une zone donnée de 100 milles le long du littoral du Pacifique. Soixante-quinze pour cent des personnes visées sont des citoyens nés au Canada ou naturalisés. L’ordonnance ne sera pas abrogée avant le 31 mars 1949, alors que la guerre a pris fin en août 1945. »

« Nombreuses sont les histoires de petits clubs fondés par des hommes désintéressés ayant appris leur judo en Colombie-Britannique, l’ayant ensuite soigneusement entretenu tout au long de la guerre et s’étant ensuite disséminés partout au pays comme des graines éparpillées par le vent. Chaque graine engendre un arbre, qui donne d’autres graines et engendrent d’autres arbres. »

« L’association canadienne des ceintures noires du Kodokan

Quand les judokas de la Colombie-Britannique commencent à déferler sur Toronto après la guerre, ils se mettent naturellement à la recherche de leurs anciens camarades dispersés de judo. La façon la plus simple de repérer ceux qui se sont établis dans la région torontoise, c’est de faire une visite au dojo d’Atsumu Kamino, dans le sous-sol de l’église Church of All Nations, angle Spadina et Queen. Le dojo s’appelle Kidokwan Judo Institute, en l’honneur du club Kidokan de Vancouver, premier dojo permanent en sol canadien et siège du judo dans la Colombie-Britannique d’avant-guerre. Les judokas sont si nombreux à Toronto que Kamino, 3e dan à l’époque et classé troisième au Canada – après S. Sasaki, résidant alors à Ashcroft (C.B.), et E. Mori – trouve naturel de former une association de ceintures noires dotée d’un bureau de direction responsable, notamment, de l’attribution des degrés. C’est ainsi que naît « Canada Judo Yudanshakai », ancêtre de Canadian Kodokan Black Belt Association. Mais alors se produit une péripétie étonnante dans l’histoire du judo.

Constituée en 1956, l’association canadienne, qui deviendra plus tard Judo Canada, ne reçoit son accréditation de la Fédération internationale qu’en 1958. Entre-temps, un autre organisme canadien de judo existe, fondé par Bernard Gauthier. Gauthier est un expert autodidacte sans rapport avec le Kodokan. Il applique le système Mikinosuke Kawaishi, méthode apprise dans les livres, à l’occasion de fins de semaine de formation à Montréal, sous la direction de Français Marc Scala. En 1956, Gauthier représente le Canada aux 1ers Championnats du monde de judo, à Tokyo.

En 1949, Gauthier, toujours ambitieux, fait une demande de charte au gouvernement fédéral au nom de Canadian Judo Fédération (CJF). En 1952, son organisation inexpérimentée se met à organiser une série de championnats canadiens sous l’égide de la CJF. Les premiers ont lieu en 1952 et Gauthier réussit à convaincre l’Ambassade du Japon de parrainer l’événement en faisant don du trophée. Et pour donner encore plus de lustre à la rencontre, il sollicite la présence du président international Risei Kano – fils du maître fondateur – et du champion japonais Daigo.

Les deuxièmes championnats de la CJF se tiennent à Toronto, en collaboration avec le Kidokwan. Marc Scala, un Parisien émigré à Montréal en 1950 et disciple de Mikinosuke Kawaishi, remporte la plaque convoitée, cortoisie de l’Ambassade du Japon. Le titre de la compétition par équipes revient au club de Frank Hatashita, de Toronto, exploit que le groupe répétera souvent par la suite.

Pour Atsumu Kamino, la vue de cette plaque dérobée à ceux qui ont tant fait pour le judo canadien, veillant sur lui dans les temps difficiles, est déjà impossible à soutenir. Mais quand Gauthier représente le pays aux 1ers Championnats du monde à Tokyo, la coupe déborde.

Les judokas de Toronto, sous la calme gouverne d’Atsumu Kamino, entreprennent de corriger la situation. Ils constituent Canada Judo Yudanshakai en personne juridique, afin de légitimer leur propre organisme national. Ils en obtiennent les lettres patentes le 25 octobre 1956.

Sous la présidence de Shigetaka Sasaki, on forme un bureau composé d’un vice-président, Masatoshi Umetsu, d’un secrétaire général, Frank Moritsugu, d’un trésorier, Mitsuyuki Sakata, et de quatre autres membres : Frank Hatashita, Genichiro Nakahara, Shigeo Nakamura et George Tsushima. Pas un de ces hommes n’a un degré inférieur au 2e dan.

Pour faire sa demande de charte, le groupe doit choisir un nom différent de celui que portait la fédération de Gauthier. On opte pour Canadian Kodokan Black Belts Association (CKBBA). Est donc né, en 1956, un organisme national de judo dont l’appellation officielle est privée du descriptif même de judo.

À la même époque (vers 1957) on se met à tenir les assemblées en anglais plutôt qu’en japonais. Cette mesure s’impose, car à l’assemblée annuelle, chaque membre a droit à une voix. Or, l’organisme compte un nombre grandissant de non-Japonais. Le changement confère également une crédibilité accrue à CKBBA auprès de la FIJ et, on le verra, auprès de l’Association olympique canadienne (AOC). »

Pour plus d’histoire :

Atsumu Kamino & Etsuji Morii

Etsuji Morii

Atsumu Kamino & Doug Rogers

Frank Moritsugu

Risei Kano

Toshirō Daigo

Kodokan

FIJ

Le comité olympique canadien

Judo Ontario

Associations Provinciales

Frank Hatashita

Mikinosuke Kawaishi

Robert Arbour

Marc Scala

ONF- NFB Logo
Attention : Ce film reflète une autre époque

Bernard Gauthier

Championnats du monde à Tokyo de 1956

Judoka, L’histoire du Judo au Canada, 2019

Canadian Kodokan black belt association : Vous êtes présentement sur la page Canadian Kodokan black belt association, connu maintenant sous le nom de Judo Canada. Veuillez prendre le temps de parcourir le site Web et d’apprendre les nombreux rôles qu’un judoka peut explorer au cours de son parcours et de découvrir les nombreux événements du judo canadien.

1959

First all Canadian Judo Championships held in Winnipeg, Manitoba.

Fred Matt de la Colombie-Britannique est devenu le premier champion national & Elaine McCrossan a été la première femme au Canada à être promue ceinture noire

1ère compétition internationale féminine à Hatashita Dojo.

Extrait du livre Judoka, L’histoire du judo au Canada,2019:

« Pas de catégorie de poids !

Forte de son accréditation exclusive auprès de la Fédération internationale de judo, CKBBA entreprend d’organiser des championnats d’envergure nationale qui serviront de sélection aux Championnats du monde. The first such Canadian Championships were held in 1959 in Winnipeg. Sur les quelques 3500 judokas canadiens de l’époque, 188 détiennent la ceinture noire.

Pas de catégorie de poids à cette première édition des championnats canadiens : tout le monde concoure dans la même division et on couronne un champion unique. »

« Le Vancouverois Fred Matt, 3e dan, remporte le titre. Parmi les judokas défait en éliminatoires se trouve Masao Takahashi, dont le fils Phil deviendra plus tard l’un des rares Canadiens à décrocher une médaille aux Championnats du monde. À titre de champion canadien, Matt représente le Canada aux Championnats panaméricains de Mexico cette année-là. Il y rafle la médaille d’or en division poids lourds et toutes catégories. »

« Femmes et judo

Tandis que les hommes s’affairent à la gestion des affaires et à l’organisation des premiers championnats nationaux, les femmes, de leur côté, écrivent tranquillement l’histoire du judo féminin. Deux événements importants marquent cette histoire en 1959 : le tout premier tournoi international pour femmes, qui a lieu au dojo Hatashita de Toronto, et l’attribution d’une première ceinture noire à une Canadienne, Elaine McCrossan, qui réussit l’examen de l’association ontarienne en novembre.Au Québec Céline Darveau, l’une des premières ceintures noires féminines, devient par la suite la première arbitre canadienne féminine.

Si l’on ne devait mentionner qu’une seule contribution de l’Occident au judo, il faudrait choisir cette admission précoce des femmes dans le volet compétitif. Les premiers Championnats canadiens de judo féminin sont disputés à Montréal, en 1976, et leur pendant mondial à New York, en 1980. Quant aux Championnats universitaires mondiaux pour femmes, ils ont lieu pour la première fois à Strasbourg, en 1984. Sur la scène olympique, le judo accède aux épreuves officielles lors des Jeux de laXXVe Olympiade à Barcelone, après avoir été présenté en démonstration aux Jeux de Séoul.

Keiko Fukuda (1913-2013) se taille une réputation mondiale pour sa maîtrise des katas. Elle donne plusieurs stages de judo au Canada dans les années 60 et 70. Petite-fille d’Hachinosuke Fukuda, l’un des professeurs de jiu-jitsu de Jigoro Kano, elle parcourt le monde jusqu’à son décès pour enseigner les katas. Sa dernière visite au Canada remonte à 1997. » Sensei Fukuda était la femme judoka la plus gradée du monde détenant le 9e dan. »

1st womens tournament 1959 \ 1er tournoi de femme 1959
Premier tournoi international de judo féminin, dojo Hatashita, 1959. De nombreuses judokas américaines sont en lice. Ici, Liz Pearce (de face) et Alice Harper dans le combat final de cet événement historique.

Le dojo Hatashita et son fondateur Frank Minoru Hatashita

« Réinstallé à Toronto après la guerre, Hatashita y ouvre son propre dojo dans des conditions difficiles. Les installations sont humbles et le travail bénévole, mais qu’à cela ne tienne : doté d’un moral et d’une volonté à toute épreuve, le sensei Hatashita formera de nombreux judokas canadiens de pointe. Le dojo Hatashita de Toronto acquiert une grande renommée dans l’est du Canada et les États du Midwest américain : son équipe de cinq rafle titre après titre dans les années 50 et 60.

La plupart des senseis ont travaillé et travaillent encore bénévolement. Mais Frank Hatashita voit l’exploitation d’un dojo comme une occasion d’affaire et décide de s’y consacrer à temps plein. Risqué pour l’époque, cette décision donne naissance à une entreprise qu’Hatashita dirige pendant 47 ans. À partir de sa base torontoise, l’homme organise des dojos satellites dans tout l’Ontario. Durant sa carrière, il parrainera plus de cent clubs de judo.

En sa qualité de travailleur autonome, Hatashita peut également accorder du temps à l’organisation du judo, non seulement au pays mais dans le monde entier. Leader charismatique, on le surnomme « Monsieur Judo Canada ». En 1961, il succède à Masatoshi Umetsu à la présidence de CKBBA et demeure à ce poste durant les 18 ans qui suivent. Outre une vice-présidence à la Fédération internationale de judo, il remplit quatre mandats à la présidence de l’Union panaméricaine de judo – organisme de régie du sport sur le continent.

Avant Frank Hatashita, le judo était fort méconnu à l’extérieur de la communauté japonaise. Hatashita introduit les gens au sport. Il écrit des articles pour les journaux, publie un bulletin mensuel, le Canadian Judo News Bulletin, et donne un nombre incalculable de démonstrations et de sessions pratiques. Et quand l’Association olympique canadienne envisage une délégation dépourvue de tout judoka pour les Jdeux de 1964, Frank mène une vaste campagne pour faire intégrer Doug Rogers dans l’équipe. Décidément, le judo canadien n’en serait pas arrivé là où il est aujourd’hui sans Frank Hatashita. Mais par-dessus tout, la grande passion du sensei Hatashita aura été l’enseignement du judo, tous les jours de la semaine.

Si les décisions du président Hatashita ne vont pas toujours sans controverse, personne n’a jamais pu contester le dévouement de toute sa vie au développement du judo au Canada. Frank Minoru Hatashita entre au temple de la renommée du Judo Canada en 1996, honneur auquel s’ajoute le fait d’être le premier Canadien promu au 8e dan.

Frank Hatashita décède en 1996, mais sa présence se fait sentir aux quatre coins de l’Amérique à travers la compagnie de revente d’équipement d”art martiaux qui porte son nom et qui est dirigée aux États-Unis par sa fille Lia et au Canada par son neveu Roman.

Entrepreneur dans l’âme et promoteur indéfectible du judo, Frank Hatashita publie le Judo News Bulletin à partir de 1959. La publication change de nom pour The Canadian Judo News en 1960 et présente une couverture illustrée à partir de 1961. En juillet de la même année, le titre change de nouveau pour le Judo World. L’abonnement annuel coûte 3$. »

Hatashita Dojo
Le Dojo Hatashita dans les années 50

Pour plus d’histoire :

Fred Matt

Céline Darveau

Hakudokan

La famille Takahashi

Masao & Phil Takahashi

Phil Takahashi

Le Dojo Takahashi

Keiko Fukuda

Hachinosuke Fukuda

Frank Minoru Hatashita 1968

Judo World 1962

Masatoshi Umetsu

L’Union Pan-Américaine de Judo

Hatashita Judo Open

Peterborough Hatashita Judo Club

Judoka, L’histoire du Judo au Canada, 2019

1964 - 1965

Doug Rogers

1964 – Le judo se joint aux Jeux olympiques de Tokyo et Doug Rogers remporte une médaille d’argent et devient le premier héros du judo au Canada.

1965 – Doug Rogers remporte la première médaille (bronze) pour le Canada aux championnats du monde.

Extrait du site Panthéon des sports canadiens :

« Après trois ans et demi au Japon, Doug est maintenant un judoka accompli et est choisi pour représenter le Canada aux Olympiques de 1964. Il est une figure dominante du judo canadien vers le milieu des années 1960, remportant le championnat national poids lourd quatre ans d’affilée de 1964 à 1967.

C’est toutefois de retour au Japon, aux Jeux Olympiques de 1964, qu’il fait sa marque sur la scène internationale. Lors des demi-finales de la compétition poids lourd au Budokande Tokyo, Doug remporte une nette décision sur son adversaire de l’Union soviétique.

Seulement dix minutes plus tard, par contre, il revient pour affronter le célèbre champion japonais Isao Inokuma, contre qui il se sera entraîné auKodokan. Aucun des judokas ne sera capable de remporter une victoire décisive mais Inokuma l’emportera avec une décision fermée, laissant la médaille d’argent à Doug Rogers. Après les Olympiques, Doug reste au Japon pour s’entraîner à plein temps avec le sensei Kimura de l’université Takushoku. En dépit de ses succès lors des Olympiques de 1964, 1965 sera probablement la meilleure année de sa carrière en compétition. »

Pour plus d’histoire :

Judoka

Vidéo de la collection de l’Office National du Film :

Membre du Panthéon

Doug Rogers

Intronisé en 1977

Alfred Harold Douglas ROGERS

M. Rogers a été intronisé en tant qu’athlète au Temple de la renommée de Judo Canada en 1996

Isao Inokuma Olympiques de 1964

JAPON – 22 OCTOBRE : le médaillé d’or Isao Inokuma (à gauche) du Japon et le médaillé d’argent Doug Rogers (à droite) du Canada assistent à une conférence de presse après le match pour la médaille d’or en judo poids lourd lors des Jeux olympiques d’été de Tokyo au Nippon Budokan le 22 octobre. , 1964 à Tokyo, Japon. (Photo de l’Asahi Shimbun via Getty Images)

Isao Inokuma – Judo Info

Le Budokan de Tokyo

Nippon Budokan

Sensei Masahiko Kimura

Université Takushoku

Institut de Judo Kodokan

Équipe Canada

Judo olympique de 1964

Temple de la renommée des sports de la Colombie-Britannique

1968

Hiroshi Nakamura arrive à Montréal en provenance du Japon, il est devenu l’un des entraîneurs les plus titrés de l’histoire du judo au Canada et en 2019 est intronisé au le Temple de la renommée du COC.

Du Panthéon du sport canadien ordre du sport :

Mentor, entraîneur et entraîneur de haute performance emblématique qui a consacré une grande partie de sa vie au développement du judo au Canada, il continue de donner aux générations d’athlètes les moyens de réaliser leur potentiel.

Hiroshi Nakamura a consacré une grande partie de sa vie à développer le judo au Canada en tant que mentor, instructeur et entraîneur de haut niveau très apprécié. Né à Tokyo en 1942, Hiroshi a commencé à pratiquer le judo à l’âge de douze ans, travaillant avec des policiers qui n’étaient pas en service au Dojo de la police de Yanaka avant de fréquenter le prestigieux Institut Kodokan.. L’un parmi seulement cinq Canadiens à avoir atteint le niveau de Kudan (9e dan), Black Belt Magazine l’a classé parmi les dix meilleurs judokas japonais (toutes catégories confondues) avant qu’une blessure ne mette une fin prématurée à sa carrière. C’est alors qu’il est devenu un instructeur et un entraîneur dévoué et qu’il a commencé à travailler avec des athlètes internationaux pour les aider à se préparer pour les Jeux olympiques de 1964 à Tokyo, la première année que le judo a été inclus à titre de discipline olympique à part entière. L’un des judokas à s’être entraîné avec Hiroshi avant de gravir les marches du podium cette année-là était le Canadien Doug Rogers, qui a remporté la médaille d’argent dans la catégorie olympique des poids lourds. Après avoir remarqué le dévouement exceptionnel de Hiroshi, Rogers a saisi l’occasion et lui a demandé de traverser le Pacifique pour mettre sur pied un programme d’entraînement national qui donnerait aux judokas canadiens un accès sans précédent à un entraînement en judo de niveau compétitif dans leur propre pays.

Quand Hiroshi est déménagé au Canada en 1968, il s’est engagé envers une vision audacieuse : celle de faire du judo un sport aussi populaire que le hockey sur glace à travers le pays. S’installant au Québec, où le sport avait peu d’adeptes, Hiroshi a commencé à offrir des leçons au College Vanier à Montréal tout en donnant des démonstrations gratuites à la cafétéria à l’heure du lunch pour piquer l’intérêt des étudiants. En 1973, il ouvre son propre dojo, Club de judo Shidokanà Montréal. Sous la direction de Hiroshi, le Shidokan est devenu le programme de judo compétitif le plus prolifique du Canada et a été le siège du Centre d’entraînement national jusqu’en 2014.

Hiroshi a été l’entraîneur de judokas canadiens lors de 13 Championnats du monde de la Fédération de judo entre 1969 et 2007 et l’entraîneur de l’équipe nationale de judo du Canada à l’occasion de cinq Jeux olympiques entre 1976 et 2004. Il devient ainsi la personne ayant apporté la plus importante contribution individuelle à la présence du Canada sur la scène internationale du judo. Plusieurs de ses protégés sont également devenus des leaders d’importance dans le sport, Plusieurs de ses protégés sont également devenus des leaders d’importance dans le sport, y compris Nicolas Gill, directeur général et directeur de haute performance de Judo Canada.

Mentor éclairé et empli de compassion, Sensei Nakamura a aidé des générations d’athlètes de tous niveaux d’habileté à cultiver les valeurs qui transcendent le sport, leur permettant ainsi de développer des bases solides pour connaître le succès tant sur le tapis de judo qu’au-delà de ce dernier. Mettant l’accent sur l’autodiscipline, l’humilité et la persévérance, il a patiemment encouragé chaque judoka à réaliser son potentiel unique, habilitant les athlètes à viser plus haut et à se concentrer sur la notion de kaizen, ou l’amélioration continue. Profondément dévoué aux étudiants qui évoluaient sous son aile, il a souvent ouvert les portes de sa maison aux jeunes athlètes qui déménageaient de partout au Canada pour venir travailler avec lui, à une époque où le financement n’était pas encore disponible pour le programme d’entraînement national. De nos jours, il continue d’entraîner de futurs olympiens au Shidokan et met également son expertise au service des autres, notamment en enseignant l’autodéfense aux femmes, en offrant des programmes de judo pour les jeunes à risque et en appuyant les jeunes judokas qui ont besoin d’une aide financière grâce à la Fondation Nakamura Gill.

Sensei Hiroshi Nakamura

Pour plus d’histoire :

Du Panthéon du sport canadien ordre du sport

CBC

Équipe Canada

Du Panthéon du sport canadien ordre du sport

Discours d’intronisation de Sensei Hiroshi Nakamura

Coach, lauréat du prix Geoff Gowan 2013

Judo Canada série de démonstration en vidéo par sensei Hiroshi Nakamura

Institut de Judo Kodokan

College Vanier

Sportcom

Dojo Shidokan

Centre d’entraînement national

Black Belt Magazine

Entraînement de l’équipe de Judo Canada 1975, partie 1

Entraînement de l’équipe de Judo Canada 1975, partie 2

1972

Raymond Damblant

À Munich, Raymond Damblant est devenu le premier Canadien à arbitrer aux Jeux olympiques.

Du site web du Panthéon des sports du Québec:

« Français d’origine, né en janvier 1931, Raymond Damblant est un éducateur physique, diplômé d’état en sport de combat, qui a pratiqué le judo sur quatre continents et enseigné ce sport sur trois d’entre eux.

Il a été membre de l’équipe française lors de trois rencontres internationales en Suède, Angleterre et Espagne avant de se diriger vers la Yougoslavie pour joindre une équipe d’enseignants et développer le judo dans ce pays.

Malgré un programme d’entraînement sérieux, j’ai fait trois championnats de France sans mériter de titre, même pas de consolation ! Pourtant j’avais atteint deux fois les quarts de finale et une fois la demi-finale » souligne Raymond Damblant. Par contre, à une époque où les catégories de poids n’existaient pas, il a remporté la coupe nationale du printemps, compétition ouverte à tous sauf aux médaillés nationaux, et une bonne quinzaine de rencontres diverses.

En 1959, Raymond Damblant reçoit une offre et opte de venir au Canada. Il qualifie lui-même son départ pour le Canada d’aventure risquée, puisqu’il n’avait ni contrat ferme, ni garantie. Il remporte le championnat provincial et termine troisième au championnat canadien.

Ce ne sont pas ses exploits d’athlète qui lui permettent d’accéder au Temple de la renommée des sports du Québec, mais bien son implication et le rôle déterminant joué dans le développement du judo chez nous.

Neuvième dan en judo, à titre de directeur technique du club de judo Hakudokan, il a formé plus de 210 ceintures noires sur trois continents.

Raymond Damblant est le président-fondateur de Judo Québec en 1966, poste qu’il conserve jusqu’en 1971 avant de devenir le directeur technique de l’organisme jusqu’en 1975. Responsable des sports de combat à Expo 67, il agit comme directeur de compétitions lors des Jeux olympiques de Montréal en 1976 et joue le même rôle lors des Jeux olympiques de Los Angeles en 1984.

En 1967, il devient le premier canadien à recevoir le titre d’arbitre international de niveau A, ce qui l’amène à devenir arbitre lors de cinq championnats du monde, de neuf Jeux panaméricains et être sélectionné comme arbitre pour deux Jeux olympiques, ceux de Munich en 1972 et de Moscou en 1980.

Il s’implique également à Judo Canada, assume d’abord la vice-présidence de 1963 à 1970, la présidence du comité des grades de 1972 à 1989 et celle du comité technique de 1982 à 1986. Par la suite, il devient secrétaire général de l’organisme de 1987 à 1996 avant d’être nommé membre à vie en 2000.

Raymond Damblant ajoute à son parcours déjà bien rempli la direction technique lors de trois Jeux du Canada en 1982, 1986 et 1990 et peut se réjouir d’avoir joué le rôle de chef de mission pour le Judo aux Jeux olympiques de Séoul et de Barcelone et lors de quatre Championnats du monde et deux Jeux panaméricains. »

Pour plus d’histoire :

Panthéon des sports du Québec

Quebec Sports Hall of Fame

Hakudokan

FIJ

37e Gala Sports Québec 2009

37th Gala Sports Quebec 2009

ONF

Judo Québec

Entrevue avec Raymond Damblant, partie 1

Entrevue avec Raymond Damblant, partie 2

Entrevue avec Raymond Damblant, partie 3

Entrevue avec Raymond Damblant, partie 4

Martialement vôtre

Émission RDS

Émission RDS avec démonstration de Judo

1976

Jeux olympiques de Montréal & la première édition d’un championnat national féminin

Extrait du site l’encyclopédie canadienne :

Le 17 juillet 1976, à trois heures de l’après-midi, plus de 73 000 personnes se regroupent au Stade olympique pour participer aux cérémonies d’ouverture des Jeux olympiques de Montréal. Conformément au protocole, la cérémonie débute avec l’arrivée de Sa Majesté la reine Elizabeth II, accompagnée du Prince Philip du prince Andrew, du président du CIO Lord Killanen et du commissaire des Jeux Roger Rousseau.

La grande procession des athlètes dans le stade se déroule ensuite. Une fois les Jeux déclarés officiellement ouverts par la reine, la flamme olympique est apportée par deux jeunes athlètes de 15 ans, Sandra Henderson de Toronto et Stéphane Préfontaine de Montréal, au son de la Cantate olympique composée par Louis Chantigny.

Jeux Olympiques 1976 / Olympic Games 1976

Extrait du JOURNAL YUDANSHA de décembre 2006 :

Trente ans ont passé depuis l’arrivée des femmes en compétition aux championnats nationaux canadiens. Lors des championnats canadiens senior et juvénile/junior de 2006, le temps était venu de souligner notre passé et de lui rendre hommage. La contribution de tant de personnes au cours des 30 dernières années a été reconnue et nous avons parlé de ce que l’avenir nous réserve. Les Canadiennes ont débuté en participant à des petits tournois régionaux organisés par les clubs de judo, puis elles ont non seulement participé aux 30 derniers championnats canadiens, mais aussi à de nombreux tournois internationaux disputés partout dans le monde, y compris les Jeux olympiques depuis 1988.

À Lethbridge, en Alberta, durant les cérémonies d’ouverture des championnats nationaux juvénile et junior, Judo Canada a rendu hommage aux sept championnes de l’équipe nationale originale formée en 1976 par Monette Leblanc, Diane Hardy, Sue Gribben, Lorraine Methot, Yvonne Lestrange, Michelle Boileau et Tina Takahashi, en leur présentant à chacune un certificat magnifiquement encadré émis par Judo Canada.

Le journal Yudansha: Ancien journal de Judo Canada qui paraissait 2-3 fois par année, de 1983 à 2007.

Pour plus d’histoire :

Les Jeux Olympiques de 1976 – 40 ans

Patrimoine de la Sureté du Québec

Rapport de la COJO des Olympiques de 1976

Jeux Olympiques d’été de Montréal de 1976

L’encyclopédie canadienne

Ouverture des Jeux olympiques à Montreal – 17 juillet 1976

Parc Jean-Drapeau

Archives Montréal

Pierre De Coubertin

Jean Drapeau

FIJ

L’esprit du Judo

Olympedia

Le meilleur du Judo des Jeux Olympiques de 1976

Le meilleur du Judo des Jeux Olympiques de 1976

Équipe olympiques de Judo de 1976

Brad Farrow

Wayne Erdman

Rainer Fisher

Joe Meli

Tom Greenway

Entraîneur Hiroshi Nakamura

Arbitre Jim Kojima

Première édition d’un championnat national féminin

Résultats

Monette Leblanc

Diane Hardy

Sue Gribben

Lorraine Méthot

Yvonne Lestrange

Michelle Boileau

Tina Takahashi

1977

Claire Potvin

CKBBA, également connu sous le nom de « Judo Canada », ouvre un bureau à Vanier, Claire Potvin est la première directrice générale.

Extrait du site Canadian Sports History :

Van de Walle se rendit au Canada pour un mois de “travail”, à compter de la mi-décembre 1980. On l’avait invité pour donner des stages à Vancouver, Lethbridge, Toronto, Peterborough, Ottawa, Trois- Rivières, Montréal, Halifax et St-John’s, à l’intention de judokas qui rêvent de devenir champions olympiques.

Selon Potvin, le médaillé de Moscou fut invité au Canada pour beaucoup plus qu’un simple échange d’idées.

“Récemment, nous avons essayé d’aller chercher à l’extérieur du pays des personnes ressources qui puissent offrir des stages à nos jeunes et leur démontrer comment les autres athlètes s’entraînent,” dit-elle. “Nos judokas ne rencontrent normalement leurs adversaires que dans une atmosphère de compétition très tendue. Non seulement ce genre de stage leur permet-il de rencontrer l’un des meilleurs au monde dans une atmosphère détendue, mais peut-être cela les aidera-t-il à mieux faire face à la tension de la compétition.”

Mais l’impression laissée par Van de Walle est loin d’évoquer la détente.

Lors du stage à Ottawa, par exemple, une fois le cours normal terminé, il offrit de rester pour ceux qui désiraient faire un peu plus de randori (entraînement libre). Et ceux qui acceptèrent de continuer en eurent pour leur argent. Potvin, qui était présente à cette session, entendit Phil Takahashi, l’un des meilleurs judokas au Canada, avouer à Van de Walle qu’il se sentait fatigué.

“Tu n’es pas fatigué,” lui répondit Van de Walle. “Lorsque tu as vraiment envie de quelque chose, il n’y a pas de place pour la “fatigue”.

Selon Potvin, les judokas canadiens qui participèrent aux stages donnés par Van de Walle ont tous reconnu avoir grandement profité des séances.

“C’est très bien d’inviter des entraîneurs étrangers, et que nos athlètes profitent de l’enseignement de quelqu’un qui a vécu l’expérience du circuit international de judo il y a dix ou quinze ans,” explique-t-elle “Mais ils bénéficient également d’un gars comme Robert qui obtient d’excellents résultats internationaux aujourd’hui même”.

Pour plus d’histoire :

Canadian Sport History

Champion Magazine

Mai 1978

Claire Potvin

Canadian Sport History

Champion Magazine

Mars 1979

Claire Potvin

Canadian Sport History 

Champion Magazine 

Mai 1978

Claire Potvin

Canadian Sport History

Champion Magazine

Mai 1981

Robert Van de Walle

Équipe Canada en judo pour les Olympiques de Moscou en 1980

Vanier, Ontario

1977 Bureau à Vanier

1980

1er championnat du monde féminin à New York, Tina Takahashi se classe cinquième chez les moins de 48 kg.

Extrait du site de la FIJ Judo Féminin : Les Pionnières (2) :

« À l’instar de Rusty Kanokogi et face à l’essor du judo féminin, l’Union européenne de judo organise une première compétition expérimentale en 1974, à Gênes, en Italie. L’année suivante, à Munich, en Allemagne, ont eu lieu les premiers Championnats d’Europe féminins. Une évolution similaire s’est produite partout dans le monde. Les premiers Championnats féminins d’Océanie ont eu lieu en 1974, suivis en 1976 par les Championnats panaméricains et en 1978 par le Japon.

Le temps était venu pour le judo féminin de se mondialiser. En 1980, Kanokogi a organisé le premier championnat du monde de judo féminin au Madison Square Garden, en le sponsorisant grâce à l’hypothèque de sa propre maison. Elle a également été la force motrice de l’introduction du judo féminin aux Jeux olympiques d’été de 1988 et, à Séoul, elle a été entraîneur de la première équipe olympique féminine de judo des États-Unis. Elle entraînerait son élève personnelle, Margaret Castro, vers une médaille à ces Jeux Olympiques. Le judo féminin a été pleinement intégré au programme olympique en 1992, à Barcelone, en Espagne. »

Tina Takahashi

Extrait du livre Judoka, L’histoire du judo au Canada,2019:

« Tina est la première canadienne à remporter une médaille d’or aux Championnats universitaires mondiaux (1984) ; elle participe aux premiers Championnats du monde de judo pour femmes (New York, 1980) ; elle est la première femme judoka brevetée par Sport Canada (1980) ; elle est la première femme à entraîner une équipe canadienne féminine nationale et olympique (1988) ; elle prend part aux premiers Championnats canadiens féminins (Montréal, 1976). »

Tina Takahashi

Pour plus d’histoire :

JUDO , No. 6 Janvier 1981

FIJ

Souvenirs FJI 1980

FIJ 1 er Championnats du monde féminin 1980

Toutes les athètes participantes

L’histoire de Rusty Kanokogi

Madison Square Garden

New York, USA

Rusty Kanogi

Toutes les nations participantes

Pionnière Tina Takahashi

Tina Takahashi

Tina Takahashi martial art school

Karen Millar

Susan Ulrich

Karen Sheffield

Lorraine Méthot

Andrée Barrette

Sara Hockett

Céline Darveau (Directrice)

Marcel Bourelly (Entraîneur)

Judoka, L’histoire du Judo au Canada, 2019

1981

Plus à venir...

Facebook
Twitter
LinkedIn
Email

Subscribe to our newsletter – Inscription à notre infolettre

Subscribe to our newsletter – Inscription à notre infolettre

Subscribe to our newsletter – Inscription à notre infolettre